Hospice et hôpital de Lens : les suites
Les articles sur l’hospice et l’hôpital de Lens ont suscités quelques réactions.
Tout d’abord, un internaute m’a fait parvenir l’affiche de l’inauguration de l’hôpital :
On y découvre les festivités : outre le banquet et l’inauguraton de l’hôpital et la pose de la première pierre du pavillon des spécialités et de la maison de retraite (qui seront livrés en 1936), il était prévu un festival de musique avec 15 000 francs de prime, un feu d’artifice et une fête pour les malades à l’hôpital.
C’est à Maurice Mulard, architecte à Arras et L. Clerget, ingénieur-conseil à Paris que sont dus les bâtiments. Un réseau de souterrains reliait les différents pavillons.
Jean Marie quant à lui n’est autre que le neveu des concierges de l’hôpital. Ceux ci occupaient une loge située à gauche en regardant l’entrée par la Route de La Bassée.
La loge est sur la gauche (derrière le feu tricolore)
Voici le message de Jean Marie : « Bravo d’avoir pensé à cet article sur l’hôpital de Lens.
J’y suis sensible, non pas (heureusement) en tant que patient, mais pour avoir passé
des heures dans la loge des concierges.
En effet pendant plus de trente ans, mon oncle et ma tante, ont tenu la loge de concierge entre 1930 et 1960.
Des milliers de Lensois sont passés devant monsieur Pronier Joseph, grand invalide de la guerre 14. Toujours prêt à renseigner.
Dans la loge tante Margot a vu défilé une foule de médecins , d’infirmières venus prendre un instant de détente, en dégustant le café de « mère prune ».
Moi dans mon coin, de 45 à 60, je n’en perdais pas une miette quand ont leur rendait visite. »
Voici donc M. et Mme PRONIER, concierges de l’hôpital (photo publiée avec l’autorisation de Jean Marie K.)
Jean Marie ajoute que Joseph Pronier a ensuite été Conseiller Municipal à Lens.
Si vous avez aussi des souvenirs ou anecdotes qui vous reviennent en lisant cet article (ou un autre), n’hésitez pas à me le faire savoir. Ils serviront à compléter certains chapitres.
6 commentaires »
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aujourd’hui les batiments sont toujours relies par des galeries souteraines reliant les bureaux administratifs , les cuisines, buanderie ,la maternite,la cardio etc. meme jusqu’a l ‘amphitheatre situe cote de l’ ecole Berthelot, dans ces couloirs circulent les malades les chariots transportant les repas les infirmieres les medecins une vrai fourmiliere
a l’interieur des kilometres de tuyauteries (eau ,chauffage, fluides medicaux) et cables electrique desservent l’ ensemble des batiments
Maintenant je connais l’origine du nom de la rue de l’hospice!!??
On en apprend des choses quand on vient sur ce
blog
Encore des félicitations et des remerciements pour le travail que tu fais
(IL semble que le métier de Gilles lui a fait traîner
ses guêtres dans les …coursives de l’hôpital)
Bisous à vous deux
Je suis passé devant l’entrée de l’hôpital côté Route de La Bassée : le local des concierges est aujourd’hui devenu un local syndical et les vitres sont recouvertes de tracts. Un peu moche pour quelqu’un qui arrive pour le première fois au CHL par ce côté.
Je suis intéressée par votre blog car je me demande si l’hospice ne recueillait pas les enfants natifs de Liévin abandonnés par leurs parents avant ou début de la guerre.Je vous remercie d’avance pour votre réponse et bonne continuation pour votre blog.
dernièrement j’ai communiqué avec « lelensoisnormand » relatif à la guerre 14 18.Je remercie la personne qui m’a répondu.Je désirerai savoir si vous avez ce qui s’est passé en 39-45. Au début des hostilité, on évacuait l’hôpital de Lens en direction de la Normandie.
Mon époux hélas trop tôt disparu y avait participé. Il travaillait chez le torréfacteur Mr RENOU. Je vous remercie par avance de votre réponse.Provençale de souche j’ai épousé un chti, bien qu’il soit lui même né et dcd dans ma commune 13250 StChamas. Amicalement.
Bonjour,
Je n’ai pas d’informations concernant cette évacuation. Certainement a t-elle été décidée par Alfred Maës, alors maire de Lens et Ernest Schaffner, le grand médecin directeur de l’hôpital de Lens qui fut également un Grand Résistant dès les premiers coups de canon.
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